De la production épistolographique savante du XVIe siècle à sa vulgarisation au XVIIe siècle
Cécile Lignereux  1@  
1 : Lignereux  (UMR Litt&Arts)
Université Grenoble Alpes

Alors qu'il est communément admis que la rigueur taxinomique et la systématicité rhétorique des traités épistolographiques en latin du XVIe siècle (dans le sillage du De Conscribendis epistolis d'Érasme de 1522) n'exercent aucune influence sur les manuels d'art épistolaire en vernaculaire du XVIIe siècle, il convient au contraire de montrer qu'il n'y a pas solution de continuité entre des ouvrages didactiques qui, aussi irréductibles soient-ils (langue, format, lectorat), n'en cultivent pas moins une même démarche de classification et de codification des pratiques épistolaires. Attirer l'attention sur la vulgarisation des analyses savantes en latin à laquelle procèdent les secrétaires du Grand Siècle revient à raisonner en termes non pas de sources mais de résurgences, non pas d'hypertextualité mais de culture partagée.

 

 

 


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