Visualiser l'intertexte à l'ère du numérique : le cas des emprunts à Molière
Ioana Galleron  1@  
1 : Litt&Arts
Université Stendhal - Grenoble III
Université de Grenoble-Alpes -  France

Molière n'a pas été le seul, au XVIIe siècle, à « prendre son bien partout où il le trouv[ait] » ; depuis 1630 et jusqu'en 1810 , tous les dramaturges pratiquent une écriture « kaléidoscopique », faite d'emprunts et de réécritures. Si cet état des choses est bien connu, le tournant numérique des études littéraires promet de faciliter l'étude de ces emprunts. En prenant comme objet d'étude les version XML des pièces de Molière, telles que publiées par l'OBVIL, mais aussi les comédies de Michel Baron (en cours d'encodage par l'auteur) et celles de Louis de Boissy (publiées à l'adresse http://www.licorn-research.fr/Boissy.html), il s'agira de tester différentes manières de mettre en évidence les emprunts, paraphrases ou réécritures : standardisation des notes de l'éditeur savant, attribution d'identifiants uniques (xml :id), identification de thèmes, création d'une bibliothèque partagée de topoï, etc.


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