Du graveur géomètre au lecteur philosophe : enjeux et pratiques des illustrations scientifiques dans les textes imprimés philosophiques et littéraires de la première modernité
Véronique Adam  1, *@  , Anne-Elisabeth Spica  2, *@  
1 : Laboratoire Patrimoine, Littérature Histoire  (PLH-ELH, UT2J)  -  Site web
Université Toulouse le Mirail - Toulouse II : EA4601
2 : Centre lorrain de recherches interdisciplinaires dans les domaines des littératures, des cultures et de la théologie  (ECRITURES)  -  Site web
Université de Lorraine : EA3943
Université de Lorraine UFR Arts Lettres Langues Ile du Saulcy F-57045 cedex 1 -  France
* : Auteur correspondant

Le livre illustré de l'âge classique au sens large dispose de diagrammes (figures géométriques, arborescences, schémas...). Leur présence ne se limite pas aux seuls ouvrages hérités des disciplines du quadrivium (géométrie et astronomie en particulier) : philosophes, poètes, juristes exposent un dialogue entre leurs discours ou récits et ce que nous pourrions appeler une image scientifique. La polygraphie de l'auteur, le goût du graveur et du dessinateur pour la géométrie ou l'intérêt des lecteurs pour le livre de sagesse et de savoir sont manifestes mais ne suffisent pas toutefois à saisir le sens de la présence d'une telle figure détachée de son contexte original. Afin d'en comprendre les modalités de lecture à l'intérieur d'un ouvrage, nous proposerons de découvrir la variété de ses manifestations et observerons dans ces figures de pensée particulières, une dimension épistémique, esthétique et heuristique



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